2020 L’eau qui porte

Du 16 au 30 août à Wattwiller
Consulter le bilan en images

Parcours d’art contemporain et rencontres renouvelés depuis 23 ans grâce aux habitants qui hébergent les œuvres et les artistes et accueillent le public. Les artistes invités viennent de tous horizons et générations et font des créations sur un thème lié à l’eau. Une équipe professionnelle assure le choix des artistes, la régie et la médiation, ainsi que les nombreuses actions pédagogiques en amont du parcours.

Consultez le dossier de présentation FEW2020 L’eau qui porte
Le thème 2020, L’eau qui porte, s’intéresse à tout ce qui flotte, sur l’eau ou entre deux eaux, un hommage à Archimède et à cette toujours étonnante façon dont l’eau transporte, déplace, relie des humains, des idées et de la mémoire. C’est cette possibilité qui nous a permis d’avoir une relation avec les étendues d’eaux présentes sur la planète. Elle a inspiré des mythologies, des aventures, des jeux et nourri abondamment l’imaginaire.

visuelaoutFEW
Visuel par Vincent Rouby

Projets artistiques

Neuf artistes et un collectifs sont invités à créer une œuvre sur le thème L’eau qui porte, en s’adaptant au contexte de Wattwiller, cette ville d’eau où très peu de plans d’eau sont disponibles.  Des conditions qui obligent à l’invention, à l’humour, à une distance avec le premier degré.Les projets pédagogiques sont présentés en bas de cette page.

Marie-Paule Nègre

Photographie

Dans cette série de photographies de corps dans l’eau, qu’elle poursuit au fil des années, Marie-Paule Nègre explore les déformations des baigneurs, l’opacité ou le flouté qu’induit l’eau, et les compositions que créent ses mouvements. Mais surtout, l’eau a cette capacité peu courante à découper les corps, à en extraire des fragments qui deviennent énigmatiques, bien que parfaitement reconnaissables. 
Pour renforcer encore cette recherche, elle propose ici une découpe de l’image qui permet au spectateur de la pénétrer et d’en devenir un des constituants. 
En traversant le panneau découpé en lamelles, il fera bouger un peu plus la masse d’eau et son corps pourra s’insérer dans l’image et la transformer. Le support textile, sans être fluide comme l’eau, donnera de la douceur et de la mobilité au cliché.

Une vingtaine de tirages sur bâche de cette série seront exposés dans les médiathèques de Thann et Cernay du 20 août au 30 septembre.
voir page évènements

 

Marco Dessardo

Sculpture et vidéo

Enfant, je rêvais d’être navigateur solitaire comme Tabarly et sculpteur sur pierre comme Michel-Ange. Les deux destins m’ont semblé de prime abord incompatibles. Je devins sculpteur. J’ai depuis réalisé de nombreuses sculptures monumentales et contextuelles (site specific) pour des villes, des villages, des biennales, mais aussi près de lacs, de rivières, près de la mer. Chaque fois plus proche de l’eau, je me suis mis un jour à sculpter des bateaux et, insensiblement, je me suis rapproché d’un compromis proche du rêve originel. Toujours pour m’adapter au mieux au contexte, je m’acharne à les sculpter comme des vagues. Mes sculptures flottent parfois, prennent l’eau, le vent et les courants, mes sculptures me portent sur l’eau. Testés en conditions réelles sur des lacs, rivières et en mer, ces bateaux-sculptures sont ensuite exposés, accompagnés de courtes vidéos témoignant des essais et performances. Pour la FEW, Marco Dessardo a du  adapter ses désirs de grandes traversées au contexte spécifique de Wattwiller, et au fait qu’aucun étang n’était disponible cette année. Mais il a effectivement vogué au fil de l’eau pendant l’hiver! Surprise à découvrir dans la vidéo de la performance !

Patrice Ferrasse

Patrice Ferrasse s’intéresse au contexte dans lequel il doit intervenir, et lui répond avec un humour pertinent qui ouvre toutes sortes d’interrogations. Il utilise des matériaux du quotidien, détournés de leur usage habituel, et met à profit ses compétences de constructeur et sa connaissance des matériaux pour inventer des objets qui semblent d’autant plus poétiques qu’ils exhibent leurs constituants avec simplicité. Au point d’accueil de la FEW et première étape de ce parcours, il propose une propulsion spatiale. En clin d’oeil aux gerris, ces araignées qui marchent sur l’eau, il a créé ce signal d’énergie multipattes, avec des matériaux qui font référence à l’eau. Les cannes à pêche permettent une tension parfaite des lignes et une grande légèreté, et bien sûr, se replient pour le transport! Le plan d’eau devait être remplacé dans la cour par des cuvettes. Pour éviter des problèmes de déformation des tubes plastique, la pièce a flotté seulement pendant l’après-midi du dernier dimanche, sous la pluie qui l’a bien rafraîchie.

Robin Fougeront

Peinture sur bois

Robin Fougeront aborde la paysage par son immensité et la possibilité qu’il offre pour perdre les êtres vivants qui le peuplent. L’océan, si loin de son cadre de vie alsacien, devient une étendue abstraite de pure couleur.
Il a choisi d’y faire apparaître une présence animale, d’une espèce trop détruite. 
Entre naïveté et étrangeté, légèreté et menace, un regard sur le monde à la fois paisible et inquiétant.
C’est tout l’océan qui semble menacé, par la pollution également, et c’est un volet qu’il développe dans le projet proposé à des adolescents des Centres Socio Culturels de Thann et Cernay., Je suis une barque

Thierry Pertuisot

Huile sur toile

Thierry Pertuisot explore les possibilités multiples que lui offrent le dessin, la peinture, la gravure, pour mettre en images sa relation au monde et son inquiétude pour le vivant. S’il s’inspire de photographies dans ses compositions, c’est pour mieux fragmenter le réel comme des visions éclair de notre perception des événements et du temps. Il joue à laisser certaines limites des images traverser la toile, dans une organisation géométrique du foisonnement des matières.
Il a créé pour la FEW une grande toile, encadrée par des gravures.
Il s’est inspiré de nageurs, sans doute dans des situations assez anodines au départ, pour esquisser une longue traversée, difficile, tourmentée, et qui exprime sans doute plus le danger que le jeu aquatique.
Ces nageurs qui se suivent sur une ligne impeccable qui scinde la toile en deux verticalement semblent la décomposition des mouvements d’une seule personne dont le dessin devient plus net et plus coloré en s’approchant. L’artiste est sensible au sort des migrants, qu’il a évoqué dans plusieurs peintures, dont No man’s land, une embarcation surchargée de gens aux prises avec la tempête. C’est ce même thème qui est à l’œuvre ici, la traversée, le désir et le danger dans l’immensité de l’océan.
«Ce que porte l’eau, c’est donc dans ce cas l’espoir autant que la mort, et tout ce qu’implique l’ailleurs et l’inconnu.»
Les gravures peuvent évoquer les témoins impuissants des crucifixions, nous peut-être ? 

Mudi Hachim

(Mémoire de l’eau irakienne)
Pierres gravées, eau, bol, micro et système son

Cette pièce veut nous rappeler que nous venons de l’eau, nous avons grandi dans l’eau, et une grande partie de nous-même redeviendra de l’eau après notre mort.
Les galets, polis par les mouvements de la mer, et l’eau sont la mémoire et le temps des voyages et des déplacements. Ils transportent le souvenir de tous ceux qui ont traversé ou qui sont immergés pour toujours. Le bateau est dessiné avec des pierres, c’est une embarcation immobile et lourde qui témoigne de nos histoires. Le cœur de la barque est une coupe pleine d’eau, avec un micro. Elle invite à parler à l’eau, à lui raconter le vent et les souvenirs. Chacun fera vivre cette petite mer avec ses mots, et son souffle en sera le vent.

Mudi est invité en résidence par l’Abri-mémoire d’Uffholtz pour lequel il créera une autre pièce, et une exposition.

Patrice Ferrasse

L’atelier de Patrice Ferrasse est au bord du canal de Bourgogne, qui relie l’Yonne à la Saône, et qui aurait presque pu le conduire à Wattwiller. Les immenses péniches qui le parcourent le fascinent, encore plus depuis qu’il a intégré le Collectif qui travaille sur le projet de centre d’art flottant Barge. Mais puisque le cours d’eau ne vient pas jusqu’à Wattwiller, il s’est adapté au contexte avec humour et à propos, et a transformé son projet de péniche en fonction de la forme hexagonale de la fontaine. Il crée ainsi une sculpture flottante, inspirée des péniches Freyssinet, en circumnavigation minuscule, qui ne pourra que chercher à atteindre sa queue et finit par ne plus savoir où elle a la tête.

Collectif Dans le sens de barge

Dans le contexte de préfiguration de BARGE – lieu culturel itinérant : résidences artistiques, workshop, expositions et fêtes entre Paris et le Havre -, et en attendant sa péniche, le collectif Dans le Sens de Barge porte le cycle de programmation Utopies Fluviales qui parcourt la Seine d’escale en escale à travers la Normandie et l’Ile-de-France, célébrant ce grand cours d’eau et son territoire. L’exposition Utopies Fluviales : Prologue, est constituée d’une centaine de propositions encore à l’état de projets, une profusion d’esquisses, de notes ou de plans à réaliser, en devenir. 
Depuis 2017, Prologue a été présentée à plusieurs reprises le long de la Seine, et sur le canal de Bourgogne en 2019 avec Canal Satellite/AC. Les thèmes abordées par les artistes, architectes, écrivains et auteurs sont tout autant de résonances au lieu qui les accueille, qu’à d’autres fleuves, ailleurs, au delà des frontières, au delà du temps présent. 
La Seine inspire : partir, prendre le large, flotter, naviguer, dériver, traverser, couler, pêcher : tout autant de verbes que d’appels à l’imaginaire au long, au bord, comme au fil du fleuve. 
Une sélection de vingt projets sont présentés à Wattwiller. 
Dans ce lien aquatique qui nous unit, deux artistes du Collectif sont présents sur le parcours avec des œuvres réalisées cette fois, Mudi Hachim et Patrice Ferrasse.

Ouissem Moalla

Ma proposition s’inspire de la période de grossesse chez la femme enceinte. L’enfant est porté par les eaux de la mère. Je souhaitais faire un parallèle entre la mère et la Terre. Je souhaitais donner à imaginer les continents (monde des hommes) portés par la mer et ces eaux, comme en gestation… 
On pourrait se demander quelle gigantesque progéniture est en gestation dans ces océans ? Somme-nous juste une minuscule partie de son épiderme ? Ou encore serions-nous des composants du liquide amniotique de Gaïa ? Cette déesse personnifiait la Terre dans la mythologie grecque, elle porta et enfanta nombre de dieux et de titans présents dans différents mythes. L’épisode d’Ouranos (le ciel) ne laissant pas de répit à Gaïa pour pouvoir enfanter est l’un des plus inspirants autour du thème de la grossesse. Plus encore, Ouranos (le ciel) se faisant émasculer par son fils Cronos (le temps), faisant ainsi couler sa semence dans la mer qui engendra Venus (la beauté) portée par la mer dans un coquillage.
La cité immergée dans l’eau est l’allégorie du fœtus. Elle souligne la ressemblance entre la grossesse humaine et l’ordonnance des éléments du cosmos qui enveloppent la terre comme un embryon. 
Je voudrais créer une œuvre plutôt onirique, j’imagine bien le spectateur déambuler la nuit à Wattwiller et voir cet aquarium luminescent flotter dans la nature. Et en s’approchant, il découvre cette ville gravitant au milieu de cette eau lumineuse. 

Delphine Pouillé

Mousse polyuréthane et tissu

Le corps et le vivant sont au cœur du travail de Delphine Pouillé. Ses sculptures sont de grands dessins gonflés réalisés en injectant de la mousse expansive dans un moule textile extensible, mêlant ainsi étroitement les pratiques de la sculpture et du dessin.
Dans la Gloriette du jardin du presbytère, des silhouettes de nageurs semblent comme fossilisées au sein de plaques de mousse expansive aplatie entre deux pans de tissu. Inversant les rapports, et jouant sur un effet positif/négatif, Delphine Pouillé injecte cette fois-ci la mousse dans les contours des formes servant habituellement de moules. Au sein de ces contre-formes apparaissent des empreintes et des plis évoquant aussi bien des mouvements d’eau figés que des fragments archéologiques.

Patrice Ferrasse

Un ancien tuyau d’évacuation dans un morceau de gravats, et c’est tout un monde qui s’ouvre et se développe dans l’imagination de Patrice Ferrasse. Très peu d’eau dans cette rivière, mais elle suffit à lui évoquer les paysages romantiques de nénuphars. Ces Nymphéas, faute de pouvoir flotter sur l’eau, s’élèvent comme des plantes grimpantes. Les entonnoirs semblent tendus vers le ciel, pour tenter de recueillir quelques gouttes pour alimenter le cours d’eau. Patrice Ferrasse ou comment créer des oeuvres monumentales en toute légèreté !

Serge Lhermitte

Les recherches de Serge Lhermitte, essentiellement photographiques, sont centrées sur la notion du travail et nos relations avec la technologie.  «Hystérie blanche et ascenseur en milieu aqueux » est la poursuite d’une recherche sur les systèmes de transmission dématérialisés, dont l’invention de Claude Chappe en 1790 est le premier exemple. Ce langage optique par bras articulés permet l’envoi des premiers télégraphes et peut être considéré comme l’ancêtre de nos moyens de communications actuels, si on excepte les signaux de fumées. Une résidence à Flers, en Normandie, a permis à Serge Lhermitte de développer son projet. Peut-être dans l’idée de matérialiser un lien avec Strasbourg, où il résidait à cette époque, il est passé de la notion de documentation à la fabrication d’objets. La mer, les rivières, les canaux ont induit une forme de bouées, évoquant des balises flottantes, qui sont devenues supports à photographies. Mises en scène sur la neige des Vosges, dans la Manche ou dans des cours d’eau, elles ont acquis une autonomie de sculptures et continuent à explorer leurs relations avec l’environnement.Pour Wattwiller, l’idée de départ était de faire apparaître les balises par intermittence à la surface de l’eau, comme des signaux venus des profondeurs.Aucun plan d’eau n’étant disponible cette année, le projet a du être adapté aux réalités du niveau d’eau du Rechen. L’aventure créative de cette forme se poursuit ainsi, en profitant avec fluidité d’un contexte auquel elle s’adapte et qui la stimule à s’inventer autrement. Les signaux de Chappe étaient au service de la première Assemblée constituante, à chacun d’inventer le sens que ceux-ci prendront 230 ans après.

Projets pédagogiques

Régine Fimbel et le Collège de Saint Amarin

Toutes les classes avec Régine Fimbel, professeur d’arts plastiques

Le radeau de la Méduse « Tout en Plastok »
Oeuvre collective du Collège Robert Schuman de Saint-Amarin.

Dans la lignée du travail engagé pour la FEW autour des usages du plastique et du thème L’eau qui porte, Régine Fimbel a proposé à ses élèves de copier la fameuse toile de Théodore Géricault sur le naufrage de la Méduse. Le tableau retrace l’horreur de cette dérive sur un radeau, émaillée de violences entre les naufragés. Il est reproduit à  ses dimensions exactes, soit 491 x 716 cm uniquement avec du plastique.
Chaque élève a réalisé un morceau de 20cm X 20 cm et l’ensemble a été assemblé au sol. Le tout, rephotographié, a été imprimé sur textile pour pouvoir être exposé à l’extérieur. 

Fanny Munsch - Dialogue d'images

En amont de la visite du parcours, une médiatrice vient leur présenter un Dialogue d’images, une douzaine d’œuvres en relation avec le thème de l’année, sélectionnées dans différentes époques de l’histoire de l’art. Les œuvres sont présentées par deux, en mettant l’accent sur leurs ressemblances et leurs différences. 
Pour 2020, la présentation est, par la force des choses, virtuelle. Une première planche de jeux est proposée pour les vacances de printemps, puis un document par semaine pendant 6 semaines.
Dialogue d’images 2020
– Lien vers la première page de jeux
– Dialogue 1 – cycle1/2  – Dialogue 1 – cycle 2/3
– Dialogue 2 – cycle 1/2 – Dialogue 2 – cycle 2/
– Dialogue 3 – cycle 1/2 – Dialogue 3 – cycle 2/3 
– Dialogue 4 – cycle 1/2 – Dialogue 4 – cycle 2/3
– Dialogue 5 – cycle 1/2 – Dialogue 5 – cycle 2/3
– Dialogue 6- cycle 1/2  – Dialogue 6  – cycle 2/3

Robin Fougeront avec un groupe d'adolescents

Projet de création avec deux groupes d’adolescents, en partenariat avec les Centres Socios Culturels de Cernay et du Pays de Thann

Ce projet propose de mettre à profit l’expérimentation sensible de la natation et des jeux d’eau, pour entraîner des adolescents dans une réflexion sur leur propre personnalité et leur position dans le monde, l’écologie et la pollution de l’eau, en utilisant le langage des arts plastiques pour exprimer leurs sensations. À travers photographies dans l’eau, dessins, collages, puis constructions avec des matériaux de récupérations, ils réaliseront des autoportraits flottants, sortes de barques chargées de leurs rêves et de leurs personnalités.
Le projet débutera à la piscine, et comportera une étape au bord de la Thur. Des collectes de matériaux de récupération seront nécessaires. Des séances de dessin et collages à partir des photos permettront de créer des formes préparatoires à la réalisations des sculptures dont la forme finale dépendra des matériaux choisis. Les sculptures flottantes seront filmées sur l’eau pour créer une vidéo.Le groupe construira ensuite un radeau dans le but de les porter tous dans un voyage utopique. Ce radeau servira de structure pour l’installation des petites barques et de la vidéo qui seront exposées au côté des œuvres des artistes invités sur le parcours de la FEW.
L’ensemble de l’action s’appuie sur une formation à l’art des animateurs des Centres Socio-Culturels partenaires.

Mudi Hachim et l'école des Tilleuls de Cernay

Mudi s’intéresse aux tablettes assyriennes gravées de signes cunéïformes qui sont la mémoire de Babylone. Cette écriture est l’une des premières connues. Elle était inscrite dans la terre avec un stylet dont l’inclinaison et la pression créait des signes différents. 
En utilisant la terre comme une feuille de papier, les élèves pourront inventer un langage et écrire une histoire. Ils expérimenteront également la création d’un sceau cylindrique, similaire à ceux que les assyriens faisaient rouler sur les tablettes pour les signer.
Le projet a été proposé à 4 classes, à raison de 6 heures par classe. L’emploi du temps détaillé a été mis en place au cours d’une première rencontre avec l’artiste en hiver 2020. Il sera adapté à un report  au mois de septembre 2020.
La réalisation sera en terre crue, et pourra se déliter s’il pleut, autre témoignage du passage du temps.
Les élèves réaliseront également un objet à conserver. 
Textes et productions graphiques seront rassemblés dans un carnet de projet.

Ouissem Moalla et le collège de Saint Amarin

Toutes les classes avec Régine Fimbel, professeur d’arts plastiques

Ce projet de fiction s’appuie sur la découverte des continents plastiques qui se forment dans les océans par l’accumulation de nos déchets. Le plastique ayant la plupart du temps une densité inférieure à l’eau, les courants marins rassemblent les détritus dans plusieurs zones océaniques. Pour sensibiliser les élèves à ce problème, et les faire également réfléchir à la situation précaire de l’humanité sur cette planète, Ouissem Moalla a inventé un scénario apocalyptique dans lequel les humains, chassés des terre émergées par différents cataclysmes qu’ils ont provoqués n’ont plus comme seuls refuges que ces continents flottants et les matériaux dont ils sont composés. 
Un nouvel âge du plastique est en train de naître, pour lequel il faut tout inventer : modes de vie et de déplacement, vêtements, habitat, moyens de locomotion.
Toutes les classes du collège sont impliquées dans ce projet qui devait être mis en scène au final par les élèves de la section scénographie. 
Les circonstances obligent à travailler chacun chez soi, et les productions sont rassemblées sur un compte Instagram  #plastic_age_few2020.
Une installation de l’ensemble sera exposée pendant la FEW.

Dans les lieux partenaires

Abri-mémoire

  • 1 rue du Ballon 68700 Uffholtz  03 89 83 06 91
  • Exposition visible aux horaires d’ouverture de l’Abri-mémoire  Site

28/07 au 13/09

  • GLOBAL SILENCE
    Installations



    Fruit de sa résidence à l’Abri-mémoire d’Uffholtz, en partenariat avec la FEW, Mudi Hachim, artiste d’origine irakienne, présentera « Global silence », une réflexion sur le bruit de la guerre. Il travaille également sur la mémoire de ses origines, et notamment l’écriture sumérienne et proposera des créations et des ateliers sur ce thème.

31/07

Médiathèques

  • Médiathèque de Cernay 15 rue James Barbier 68700 Cernay
  • Médiathèque de Thann 8 rue Anatole Jacquot 68700 Thann
  • Exposition visible aux horaires d’ouverture des médiathèques  Site

20/08 au 30/09

  • À FLEUR DE L’EAU
     Photographies de Marie-Paule Nègre

    Marie-Paule Nègre, grand reporter et photographe expose dans les deux médiathèques la série À Fleur de l’eau, dont une photo sera montrée sur le parcours la FEW à Wattwiller. Magnifique regard sur les corps plongés dans l’eau, et la façon dont la structure aquatique les déforme, révèle, fait partiellement disparaître. Une grande photographe mise à l’honneur sur le territoire. Elle présentera son travail de reporter le vendredi 28 août à 21h à Wattwiller.

29/08

  • à 11h Vernissage de l’exposition en présence de l’artiste à la Médiathèque de Cernay
  • à 15h rencontre avec l’artiste à la Médiathèque de Thann
  • Communiqué de presse